12 mai 1987. Le Président Cerdini commence l’interrogatoire de personnalité de Klaus Barbie.

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Celui-ci est entré dans les jeunesses hitlériennes en 1933, l’année de la prise de pouvoir d’Adolf Hitler. Il a prêté serment aux SS en 1935. Il est fier d’avoir été et d’être demeuré nazi. Il considère que ses chefs ne se sont pas trompés en lui donnant des bonnes notes dans les examens physiques destinés à vérifier sa conformité à la race aryenne.

Son avocat, Jacques Vergès est rompu à la défense de rupture. Peu de temps avant ce procès, il défendait le terroriste Ibrahim Abdallah devant la Cour d’Assises de la Seine. Ibrahim Abdallah a été condamné à la réclusion criminelle à perpétuité. A la veille de l’ouverture du procès Barbie, Plantu publiait à la une du monde un dessin assassin dont il a le secret. On y voit Jacques Vergès en robe, dans le prétoire, faisant de grands gestes. Derrière lui, dans le box des accusés, Abdallah glisse à l’oreille de Barbie : « non seulement il est mauvais, mais en plus il est cher. » Jacques Verges ne le lui a jamais pardonné. Pour l’heure, il sert de bouclier à son client, prenant un malin plaisir et même une certaine délectation à attirer sur lui les foudres, comme pour les détourner de son client. De provocations en menaces, d’incidents de procédure en moyens dilatoires, on ne voit et entend que lui, comme si ce procès devenait le sien. L’aboutissement de cette stratégie, vraisemblablement savamment élaborée, viendra dès le troisième jour du procès, le 13 mai 1987…

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