15 mai 1987. La responsabilité de Klaus Barbie

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15 mai 1987. Nonobstant la sommation qui lui est délivrée, Klaus Barbie est toujours absent.

Le Président Cerdini poursuit l’évocation des faits et la lecture de certaines pièces. Après une suspension d’audience, nous entendons en qualité de témoin le Procureur Général allemand Streïm, responsable pour la justice allemande de la poursuite des crimes nazis.

Celui-ci certifie l’authenticité des pièces produites et notamment des télex. Il précise que Kurt Lischka, ancien membre du parti nazi particulièrement impliqué dans la solution finale, n’a pas contesté l’authenticité des documents produits par le Centre de Documentation Juif Contemporain lors de son procès.

Il insiste par ailleurs sur un point capital pour notre procès : Klaus Barbie était bien responsable des actions dont il rendait compte dans ses télex à ses supérieurs hiérarchiques à Paris. Il ajoute que les actions conduites par Klaus Barbie étaient des initiatives locales en l’absence de tout ordre qui lui aurait été donné.

Ce témoignage est accablant pour la défense de Klaus Barbie qui ne cherche pas même à le contester. Ainsi se termine la première semaine de ce long procès.

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