Les débats proprement dits étant terminés, l’audience de ce jour, précédant le début des plaidoiries des avocats des parties civiles, sera entièrement consacrée à des questions de procédure et notamment aux conclusions déposées par la défense, aux termes desquelles l’accusé prétend que, quel que soit le verdict, il devra sortir de prison puisqu’une éventuelle condamnation serait absorbée par celle déjà prononcée à son encontre en 1954, qui est désormais prescrite.
Ce faisant, Jacques Vergès semble avoir oublié que son client est poursuivi pour crime contre l’humanité et que ces crimes sont imprescriptibles.
C’est aussi un bel aveu de faiblesse…